« Père est pris celui qui veut éprendre »

La paternité sur un enfant est un sujet sensible qui se dissimule entre les lignes de l’histoire du droit de la famille.

La quiétude sociale et familiale est le sceau d’un tabou involontairement protecteur de l’intérêt de l’enfant.

Avec sagesse, jurisprudences et législateurs nous préservent des curiosités exacerbées par la science.

La paternité ne peut être contestée que dans les 5 premières années de la naissance d’un enfant et à condition d’engager régulièrement l’instance en contestation (contre le père déclaré et contre l’enfant en présence d’un administrateur ad hoc).

La Cour de Cassation (1ère civ. n°15-27.245) a rappelé par un arrêt du 1er février 2017 qu’il fallait préserver « le père légal qui s’est comporté de façon continue, paisible et non équivoque comme le père de l’enfant ».

La réalité biologique ne prend pas le pas sur la réalité affective et éducative pour le plus grand intérêt des enfants : Père est prit celui qui veut éprendre